24 heures pour le Seigneur – Journée du Pardon

(Ps 71,5)

Douzième édition de « 24h pour le Seigneur ».
Le thème pour cette année 2025 est : «Tu es mon espérance (Ps 71,5)»

Cette initiative a été lancée par le pape François en 2014. L’objectif ? Inviter à célébrer le sacrement de Réconciliation pendant l’adoration eucharistique.

Le pape François a choisi pour la douzième édition des 24 Heures pour le Seigneur une
devise particulièrement significative en cette année du Jubilé ordinaire de 2025 : « Tu es
mon espérance
» (Ps 71, 5).

Chaque Jubilé a une manière particulière d’être vécu, tant en
raison de ses circonstances historiques que de son contenu profond et de la manière
concrète de le réaliser selon l’intention du Saint-Père, qui s’exprime en particulier dans la
Bulle d’Indiction. Le Jubilé 2025 est à la lumière de: « Spes non confundit », « L’espérance
ne déçoit pas
», tiré de la Lettre de l’Apôtre saint Paul aux Romains. Cette Année Sainte
sera donc le Jubilé de l’Espérance, au cours duquel chacun, où qu’il se trouve dans le
monde, sera invité à devenir des « Pèlerins de l’Espérance ».
Dans les paroles du Psalmiste, nous entendons la certitude qui doit habiter dans le cœur
de tout croyant dans le Dieu de Jésus-Christ et qui est bien expliquée par l’Apôtre : « Le
Christ Jésus est notre espérance
» (1 Tm 1, 1). L’amour de Dieu, qui veut toujours venir à
notre rencontre et nous donner la grâce de son pardon et de sa miséricorde, fait naître en
nous l’espérance, comme un don de l’Esprit Saint. En effet, le pardon est le signe de
l’amour, son aboutissement, parce qu’il nous est offert comme un don qui nous permet
de vivre une vie nouvelle, « miséricordieuse », comme le dit le Pape François.
Les 24 Heures pour le Seigneur en témoignent précisément. Le but de l’événement est
de remettre le sacrement de la réconciliation au centre de la vie pastorale de l’Église,
donc de nos communautés, de nos paroisses, de toutes les réalités ecclésiales. C’est le
cœur du message évangélique : la miséricorde de Dieu, qui nous donne la certitude que,
devant le Seigneur, personne ne trouvera de juge, mais qu’il trouvera un père qui
l’accueille, le console et lui montre aussi le chemin pour se renouveler. C’est pourquoi,
comme l’a dit le Pape François, « la miséricorde suscite la joie, parce que le cœur s’ouvre à
l’espérance d’une vie nouvelle
» (Misericordia et misera, n° 3).